UN DISQUE DE PIANO?

Bonjour à tous! Un nouveau blogue, un nouveau site et un nouvel album…ça fait beaucoup en même temps! J’espère que je m’en tire pas trop mal…Concernant l’album, plusieurs personnes dans mon entourage ont semblé surprises quand j’ ai annoncé que je lançais un nouveau disque composé uniquement de pièces pour piano solo! Pour ceux et celles qui ont suivi mes improbables aventures musicales durant toutes ces années, je suis le gars avec plein (trop!) de synthétiseurs, celui qui a été dans ces groupes électro-pop et new wave (voir le film d’Erik Cimon, “Montréal New Wave”). Et “juste” du piano? La réaction me fait un peu penser à cette ancienne pub (de Corn Flakes?); “…juste des flocons?...!!! 

Pourtant, comme tant d’autres, mes premiers balbutiements en musique, c’était en piochant sur le vieux piano droit maternel. Lentement, j’ai appris des gammes, des accords, composé quelques bidules…souvent vite oubliés. Quelques années plus tard, j’ai acheté mon premier synthé (un MiniKorg 2), puis éventuellement quitté le nid familial. En apart, je n’avais plus d’accès régulier à un piano. Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai fait l’acquisition d’un Wurlitzer (le petit piano électro-mécanique de Ray Charles (yeah)…et Supertramp (ouache). Enfin je pouvais rejouer les quelques pièces de mon “répertoire”, mais surtout composer mes premières chansons. 

D’autres années ont passé. Ce fut l’époque des premiers claviers avec sons échantillonnés. J’en ai possédé…un certain nombre (pas besoin de chercher pourquoi mes REER ne sont pas mirobolants…), et les plus récents avaient de bons sons de piano et une touche sensible. Compos, improvisations, enregistrements maison: le piano prenait de plus en plus de place. En 2002 ma mère a quitté ce monde, et le vieux piano droit a abouti chez moi. La technologie continuait d’avancer et vint le temps où ma compagne (pianiste) et moi ont décidé de faire l’acquisition d’un piano numérique Roland. Enfin un instrument sur lequel on pouvait jouer pendant des heures (Lulli, Mozart et Beethoven pour elle, de nouvelles compos pour moi). 

Lorsque j’ai quitté Le Conseil National de Recherches, ma première année de “liberté” a été consacrée à transférer mes bandes magnétiques de Popstress et RedShift, remixer, égaliser le tout et produire les meilleurs CDs maison possibles, avant que tout ça tombe en poussière! Que faire ensuite? Retourner au piano! Ça c’est l’histoire de “l’inévitable…” et j’en parle dans la prochaine édition du blogue.

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